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WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
3 février 2024

you can't blame me, it's this world that's made me

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On aimait les Libs pour le côté destroy de la chose. La dope, la haine, la déchirure, ect. Ils savaient orchestrer le drama comme personne. Puer le punk immature et le Londres de 3h du mat. Ils avaient cette aura de fin du monde mais dans la joie et la bonne humeur. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis rattrappée à What a waster. J'étais là pour eux comme ils étaient là pour moi.

Dans toute cette braille, je les ai toujours vu avant tout comme des conteurs d'histoires. Sans doute pour laquelle je n'ai jamais accroché aux Strokes. Ils étaient trop dans le contrôle, trop dans l'image. Trop lisses, trop chiants. Mais les Libs, ça se jouait ailleurs. Ca se jouait dans les tripes. Tous leurs disques étaient d'une cohérence et d'une précision hors pair. Chaque titre à sa place, chaque riff intelligemment recraché. Un storytelling qui me maintenait en haleine comme une groupie des Feux de l'amour. Pete et Carl ont été ma plus belle histoire d'amour: ils ont su redonner sens à un art que je pensais avoir perdu de vue, paumée entre une pop écrasée au sol et un rock trop cérébral pour moi. Quand on vous dit que c'était compliqué d'errer dans les années 2000. Tout ça pour dire, réécoutez les Libertines, ils sortent un nouvel album le 8 mars.

J'ai du mal à dormir en ce moment. Pourtant, j'essaie de me tenir à une routine en évitant au maximum les écrans mais j'écris énormément. J'écris beaucoup de conneries, mais j'écris énormément, et je crois que c'est ça qui me tient éveillée. C'est très pénible, vraiment très pénible. Même quand j'arrête d'écrire, les mots continent de s'enchainer dans mon crâne. Résultat, je dois maintenant avoir un carnet à portée de main. C'était mieux quand j'avais le syndrome de la page blanche, c'était beaucoup moins crevant. Mon monde intérieur a connu un sérieux boom depuis quelques temps. Peut-être parce que je passe ma vie la tronche dans les bouquins et les salles de cinéma. J'ai vu La Zone d'intérêt de Jonathan Glazer. Glaçant. J'ai fini l'autobio d'Elliott Page. Touchant et gracieux, à son image.

Je ne sais pas trop ce que je vais faire de mon samedi. Je pense que je vais aller me trainer jusqu'à mon coffee shop préféré pour commander un frappucino vanille caramel et me gaver de tartelettes au chocolat en feuilletant un bouquin de poche d'une série des années 90 à la con, type Roswell. Ca fait longtemps aussi que je ne me suis pas tirer les cartes, tiens. Faudrait aussi que je songe à prendre rendez-vous chez le coiffeur. Protégez-moi de l'envie d'une nouvelle frange...

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