houdini blues

I'm back! Des jours sans update mais c'est pas faute d'avoir essayé. Une sale histoire de canalblog qui a décidé de faire peau neuve. Bientôt, il n'y aura plus aucun encart pub à la con. Enfin une bonne nouvelle.

J'ai passé le week end à regarder des films. J'ai une boulimie de cinéma en ce moment. Je me suis refais La mariée était en noir, de Truffaut, avec Jeanne Moreau. L'un de mes films favoris. J'ai toujours eu une histoire particulière avec les revenge stories avec une femme pour personnage principal. J'ai réalisé seulement hier que la scène sur le perron de l'église était celui de Saint-Lambert, à Vaugirard, près de chez moi. J'y ai fait un détour en allant me chercher un latte amande caramal chez Starbucks, dimanche après-midi. Sensation étrange. 

J'aime beaucoup la filmographie de Truffaut, alors que dans l'ensemble, j'ai beaucoup de mal avec les rélisateurs français de la période nouvelle vague qui vénéraient leur cul comme le saint graal. Mais Truffaut, c'était le mélange parfait entre culture pop et exigence artistique. Une vision très anglo saxonne, au final. En ce qui le concerne, il pouvait donc se baiser autant qu'il le souhaitait et crachait sur tout ce qu'il voulait, il avait de quoi proposer. J'ai toujours trouvé très con de la part de toute cette clique de dénigrer cette partie du cinéma français d'avant les années 50. Je sais plus trop ce qu'avait dit Godard, qu'il ne faisait pas des films, mais du cinéma, un truc dans le genre. Truffaut, lui, il faisait des films. De bons films. Pas quelque chose de figé, pas un vulgaire concept galvaudé. De toute façon, ne me parlez pas de Godard, jamais un réalisateur ne m'aura autant fait chier. De toute façon, si vous voulez de l'intello, regardez du côté des polonais. Ca, c'était de l'avant-garde. Ca, comme dirait l'autre, c'était du cinéma.