Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
28 janvier 2024

we don't care about the young folks

8c01829aaaf8badde581506ccb38d96b

Il y a des choses sur lesquelles il ne vaut pas mieux insister. Je pense par là à Courtney Love et Jeff Buckley, qui ont été photographiés par des paparazzis lors d'une sortie décidée un peu de nulle part. La légende n'est pas claire. Est-ce qu'ils ont été brièvement ensemble? Est-ce qu'ils étaient seulement amis? Est-ce que Jeff était une groupie de Courtney? Est-ce que Courtney a elle-même appelé les paparazzis? Pourquoi aurait-elle appelé les paparazzis? Est-ce que cette rencontre aurait été le coup d'éclat pour le faire mourir non pas de honte mais mourir tout court? On ne le saura jamais et c'est peut-être mieux ainsi.

Tout ça pour dire que ce dimanche matin commence donc sur les chapeaux de roues et je me sens un peu paumée. C'est généralement la partie du week end qui me fout le bourdon. Le vendredi soir est agréable mais trop crevé pour vraiment en profiter, le samedi est ok mais trop de choses à gérer et le dimanche, il tient toutes ses promesses sur le papier mais dans les faits, il sent beaucoup trop le lundi matin 9h pour qu'on puisse l'apprécier à sa juste valeur. 

Je crois que je ne vais pas faire grand-chose à part regarder à nouveau Chemical Hearts, adaptation du roman de Krystal Sutherland, avec Lili Reinhart et Austin Abrahms. J'ai l'impression que ce film est un peu passé sous les radars ou peut-être que c'est juste moi qui ne sait plus où les choses se passent. C'est vraiment une jolie histoire adolescente, entre un type qui ne sait pas trouver les mots lorsqu'il parle et une nana qui ne sait pas trouver les mots lorsqu'elle écrit. Il s'est pris des critiques mitigées, pour sa réalisation un peu dépassé et son histoire éventée mais je sais pas, je trouve qu'on l'a vraiment mal jugé. Sans doute parce qu'avec nos yeux d'adultes, on s'est bercé de douces illusions sur ce qu'étaient nos jeunes années: un joyeux bordel qu'on sublime à outrance alors qu'en fait, ce n'était avant tout qu'un temps suspendu, avec la croyance en prime qu'on ne sortirait jamais de cet immense trou noir. L'adolescence n'est pas toujours rose, ça peut aussi être une plongée en eaux troubles, complexe et sombre. Parfois pour pas grand-chose. Parfois pour beaucoup. 

Commentaires
Archives