the end of loneliness

Y a des jours où je me demande vraiment pourquoi je me lève. C'est même pas un coup de déprime hivernal mais juste, parfois, à quoi bon. T'ouvres les news, tu scrolles tes réseaux sociaux. Ca me fascine de voir les gens continuer à s'affairer l'air de rien alors que littéralement, la maison brûle. Qu'est-ce que ça doit être reposant d'être dans la tête de ces mecs qui continuent d'avancer, tu sais pas trop vers où, tu sais pas trop vers quoi. Il me semble que cet état est consécutif d'un état de sidération. En fait, ils en auraient conscience mais ils auraient choisi de l'occulter parce que pas possible, pas réél, non ça ne peut pas se passer comme ça. Ils se bercent de douces illusions. Voilà le profile psy de nos leaders. Ca fait envie, hein? Et après ça vient chier dans les bottes de notre génération parce qu'on dépense 10 balles dans un latte Starbucks et qu'on veut la dernière figurine POP. Mais qu'est-ce qu'il nous reste, en fait?

J'ai commencé un nouveau bouquin ce matin dans les transports, c'est peut-être ça qui m'a foutu le vague à l'âme. Pourtant c'est un bon livre, c'est La Fin de la solitude de Benedict Wells, mais c'est pas supra fun. J'ai un truc avec ls enfances difficiles. Peut-être parce que j'en ai eu une moi-même. On se projette beaucoup dans ce qu'on aime.