wasterpiece

Je ne sais pas d'où ça me vient, d'avoir toujours besoin d'un endroit cosy pour pouvoir écrire. Je suis à la fois très superficielle et très compliquée dans ma démarche. Il me faut de belles images, une musique parfaite qui colle à l'ambiance. Si la musique est merdique, je suis incapable d'aligner trois mots. Le syndrome de la feuille blanche chez moi, ça se traduit vraiment par un mal être total. Un peu comme quand vous êtes trop étriqué dans une fringue, ou qu'un coup de froid vous parcourt l'épine dorsale. Si les étoiles ne sont pas alignées, je suis infoutue de quoi que ce soit. Vraiment très pénible, cette histoire.

Je renoue un peu avec les insomnies en ce moment. Je râbache pas mal dans la journée. Ca tourne en boucle, mais des conneries en plus. Je sais si c'est parce que les règles arrivent ou qu'on est encore entrée dans une nouvelle ère astrologique. Je suis très sensible à ne plus vouloir faire les mêmes erreurs que par le passé. Je suranalyse tout, j'angoisse à l'idée de faire n'importe quoi. Avant, vraiment, ça me dérangeait pas. Mais il semblerait que je suis dans une phase d'apprentissage. Fallait que ça tombe en ce moment, comme si j'avais que ça à foutre.

Les Kills ont sorti un nouvel album, je comprends mieux le retour de l'indie sleaze. Ce disque me fout l'envie de refoutre une veste à sequins et de me balader sur des talons de 15 cm, une bouteille de vodka à la main. Ma génération était sacrément sportive, on s'en pas compte du tout. Allez un peu vous balader vers 3h du mat, bourrée et jonchée sur des Jeffrey Campbell avec la mini jupe au ras de la salle de jeux, je vous regarde un peu.