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WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
29 janvier 2011

my dreams are made of hollywood freaks

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De la came à claquer dans les gueules démontés. De la vie qui se casse et qu'on laisse glisser. Comme si y avait que ça à attendre. Les apparences en vrac qui te foutent sur le carreau. T'as beau dire que t'avais rien demandé, y a du le mochard qui s'est quand même ramené. Le silence en pagaille qu'a fini par ouvrir le clapet. Sans quoi t'aurais continué ta route sans te retourner. Y avait ce truc auquel tu croyais. Ce truc qui brillait si fort stylé or plaqué. Genre c'était rien que pour toi après toutes ses années. Rien que du vent ma belle, fallait pas tomber le nez droit dans la neige. Cette impression dégueulasse qui te colle aux talons d'avoir pensé que ça pouvait être vrai. D'avoir voulu bouffer ce qu'on t'avais foutu sous tes yeux de misère. Et qui reste là, sans que tu puisses rien y changer. Comme une présence, à laquelle on s'est habitué. T'essaie de te battre mais ça s'est bien installé. Tranquille, pendant que t'avais le dos tourné. Parait qu'il faut pas chialer mais y a des jours où tu peux pas y échapper. Des jours sans raison qui ont fini par te faire crever. Ca oppresse sans que tu veuilles étouffer. Mais tu choisiras jamais. Parait que les dés sont déjà jetés.

Les yeux de traviole et la gueule cassée. Tiré d'un profond sommeil ça lit l'emmerde sur les traits. Le bordel qu'on laisse à l'entrée mais qu'a pas fini de frapper. Ca s'en fout pas mal dans les rangs mais y a toujours le truc qui reste à côté. Comme si tu pouvais tromper. T'as beau vouloir refaçonner ta tronche tu resteras toujours la gamine dont on a rien à branler. Celle qu'on a chopé sur le trottoir un jour de mai pour en faire la môme que tout le monde attendait. L'air de rien t'as poussé les cons pour faire ta place au soleil. Mais au final, y a pu que toi et tes mots qui valent que dalle. Connasse, tu vois pas que tu rames? Le pick up qui lâche les cris dans le noir. Ca te rappelle les jours fendards. Hier ça calme. Aujourd'hui ça raque. Et pourtant tu continues à marcher sur ton highway 61 revisited. A croiser des bagnoles qui veulent t'emmener là où tu veux pas aller. Fauteuils qui puent la pisse et paquets de chips vide sur tapis pourris. A te peloter l'esprit à coup d'hypocrisie histoire de dire. Les sourires de gerbe dans un décor tout aussi factice. Mais rien ne s'oublie, rien ne se vit.

archives: 10.03.07

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