Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
11 janvier 2009

i'm a sucker for your love and i just can't get enough

n53544750864_1819747_4719

Bordel on en fait des belles quand même...A cracher autant de haine de soi pour finalement retourner à la case départ. Comme si j'avais pu prévoir, les erreurs, tout ça. Tu sais pas ce qui te motive, au fond. Si c'est du dégoût, ou de l'ennui. Un peu des deux. Ouais, faut dire que tu t'ennuies. Là, perdue au milieu de nul part. Fallait pas qu'il arrive, c'était rien qu'une question de survie. Pourtant tu le sentais, même à des années lumières, que c'était écrit. Ca te saute à la gueule maintenant que t'y repense mais c'est juste trop tard. Le téléphone qui sonne et où on ne décroche pas, les ongles en sang, attendant veinement qu'il se lasse autant que toi. Parce que tu ne l'aimes pas, pour de vrai. Tu lui as toujours dit, même dans ces moments de silence les plus pesant. Il le sait mais fait comme si de rien n'était. Pas besoin de ça, finalement. A l'usure, c'est là qu'on obtient les meilleurs résultats. C'est ce que tu lui avais dit, un jour, quand il se languissait de toucher cette fille. A l'époque tu n'avais pas encore compris qu'il parlait de toi.

Et puis il y a un de ces instants où tout bascule. Comme un truc que tu redoutes, et que tu laisses sans cesse traîner, quand tu finis par succomber pour rien parce que quelque part, tu sais que le mieux n'existe pas. Dans ton univers ça se joue plus depuis longtemps tant tu préfères garder ça pour toi. Ces longues heures à attendre au bord du lit, à griller la fameuse clope en te disant que c'est pas possible d'être aussi connasse mais que t'aimerais surtout qu'il parte. Et c'est du combat perdu d'avance. Quand tu vois les jours défiler, sans saveur, l'existence banale devant tes yeux mornes d'en avoir trop souffler pour que dalle. Y a pas pire, mais pas mieux, quoi qu'on en dise.

Suburban Mayhem qui passe en boucle. Autant rester dans le domaine de la salope jusqu'au bout. Ce que j'aime dans ce genre de personnage, c'est ce côté vulgaire bien dégueulasse qui te colle aux basques. Et malgré les crasses qu'elle aligne, tu peux pas t'empêcher de la trouver sublime. Là, à boire et à baiser (et à manipuler les biteux pour leur faire faire commettre des meurtres aussi) comme si ça vie en dépendait. Et puis ça suce de la bouteille quand c'est pas autre chose, tandis que ça vole et ça sniffe en désespoir de cause. J'ai jamais aimé les princesses bien mises sur elles, fallait toujours que ça crispe quand ça se mettait à l'ouvrir. Je sais pas d'où ça me vient, cette oeil à la con qui se met à rouler dès qu'il y a de l'écorché vif dans le coin. Peut-être qu'à force d'en avoir trop cotoyer ça a fini par me monter à la tête, allez savoir. Des salaups bien sentis aux relants junkie, quand c'était pas de la nympho nymphette exilée aux Etats Unis. Nan mais vraiment, cette môme, elle a du potentiel, y a pas à dire. Et puis la soundtrack, merde. Rien que pour ça j'aime vraiment ce film.

little birdy . this is not a love song

Commentaires
Archives