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WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
26 juin 2008

take a bow

1998_testino_III__8_

J'emmerde mes connasses de pensées. Celles avec qui je me réveille chaque matin et qui ne cessent de me dire à quel point j'ai une existence merdique et que tout ça, c'est bien de ma faute. Nan mais y a pas à chercher, je suis sur le cul par tant de débordement de vérité alors que putain, j'avais rien demandé. C'est bien un truc qui me fait chier. Quand les rayons de soleil inondent ma chambre, avec un joli ciel bleu sous les yeux et que t'as ça qui t'arrive tout droit direct dans la tronche. De la folie furieuse, à gueuler pour tant de choses alors que finalement c'est que dalle. J'ai juste pas envie de sortir et bouder toute la journée.

Je traîne entre les fringues que j'ai acheté hier et que je porterai sans doute jamais. J'écoute un peu de pop retro, des trucs 80s dont tout le monde se fout en mangeant un énorme pot de glace goût cherry. J'ai des tonnes de films qui m'attendent, des trucs plus ou moins underground-trop-classe-qu'en-vérité-t'y-comprends-rien-mais-t'adores-quand-même-
parce-que-ça-donne-l'impression-que-t'es-intelligent(e)
.

Essayer de rester calme le plus longtemps possible. Tellement la fatigue qui te bouffe. Un bordel pas possible vu de l'intérieur. De l'angoisse qui fout sur les rotules. Je ressens trop de choses en ce moment pour vraiment savoir où commencer. Peut-être qu'il n'y a pas tant que ça à en dire et pourtant. L'impression que ça va exploser à chaque instant. Autour d'un mot, une phrase. Je me mets en rogne toute seule, comme si ça pouvait m'apporter quelque chose. Des endroits à voir, un besoin oppressant. Faire un détour par la Slovaquie, grand sourire de conne quand on me causera et que je comprenais absolument rien. Une glace banana sur la terrasse d'un bar glauque, à écouter des groupes post punk from Poland parce qu'apparement, le gérant avait fait un peu de gratte dans une formation de ce genre là durant son jeune temps. Du rire, des larmes, et beaucoup de vodka cola. Quelques cigarettes devant une boite de nuit qui ne passe que des merdes. La grande vie version white and red. Juste moi, et personne d'autre.

// En attendant que je m'y mette, Paris par une jolie australienne aux faux airs de Stevie Nicks:

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