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WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
18 novembre 2008

you know I cherish you my love

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Y des choses qui s'inventent pas. Des paroles en l'air qui prennent tout leur sens. Des instants réduits en poussière quand ça commence à bousculer de trop près. Je pourrais dire que j'ai rien à foutre. Peut-être même en rire entre deux sourires. Secouer de la tête en signe d'admiration mais rien de ce genre là. Quand ça vous arrache un semblant de vie, pourquoi continuer à s'éclater la gueule à coup de lies bien sentis? J'ai toujours préféré que dalle à du trop peu. Pourtant, j'ai pas adhéré au concept quand toute cette histoire s'est pointé. Depuis des lustres que je me flingue la cervelle avec une ombre qui n'a pas fini de m'enterrer. Larguée et si sûre de soi, j'ai jamais été douée pour les grands déballages, c'est toi qui me la dit un jour que je suis tombée et que t'as pas refusé pour me relever.

Les jours où tu chiales tout ce que tu peux. Comme dans un de ces mauvais films où l'émotion est tellement perceptible que t'as juste envie de faire crâmer toutes ces gueules qui te rappellent douloureusement à quoi t'es abonné depuis bien des années. En surchauffe, ta crache c'est de l'acide, mais jamais t'oserais. Parce que tu sais bien qui gagnerais dans l'histoire et que tes comptines suffisent pour me faire saigner les oreilles à l'infini. Coulée avant même t'avoir été touché, t'avais déjà tout prévu mais va pas croire que je t'avais pas vu venir. Y a des trucs contre lesquels j'ai jamais voulu me battre mais dans la tête, ça reste gravé, quoi que tu fasses. Et ça arrache le coeur dans le silence trouble. Je suis pas si forte que ça mais je donne bien au change, tu sais.

J'en ai écorché, des souvenirs. Toi et moi nul part. On aurait pu en faire une jolie chanson mais on savait écrire que des drames qui puaient le destin brisé.

Et puis j'ai réalise que tu pouvais me demander des explications. Des zones de non-dits qui flottent dans le noir. Mysterious skins basé sur un passé qui n'appartient qu'à moi. Et puis ce présent, si oppressant. Un jeu sans fin qui consiste à courir plus vite que ceux qui tentent désespérement de vous rattraper. Tellement on a peur qu'on vous lâche en chemin, vous prenez même pas la peine de vous retourner. Mais déjà si loin qu'on vous a oublié, tandis que d'autres s'engouffrent dans la surenchère en croyant qu'ils partageront un moment d'osmose. Mais c'est rien que du vent parce qu'à vos yeux, personne ne peut comprendre. T'as pas tenu ton engagement en regardant de trop près et maintenant tu t'en mords les doigts. Pour la forme et la frime, fallait taper fort, question de principe.

Pas un moment de répit jusqu'à la fin. De la rage dans le sang. Personne n'en sort indemne. Pas même moi. Mais question d'habitude. Peut-être qu'à la longue, tu t'y feras.

tracy bonham . the one

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