here's my fist where's the fight?

Saturday night live en mode glam. La gueule moche, avec un air aussi expressif que Lohan dans ses pires films. D'un autre côté, je dis ça, mais t'en as déjà vu, toi des bons films avec elle? Enroulée dans une grosse couverture, Brooklyn tourne en boucle sur la platine. Le paternel qui me charie sur les deux touches que j'ai fait en l'espace de cinq minutes alors que je marchais peinarde les yeux rivés au sol. Des tronches d'illuminés comme il dit. La crève dans le crâne de pas me voir un jour avec un type bien comme il faut. Genre promise à un gros looser de musicien toxico et personne d'autre. De toute façon je m'en branle, je mourrai avant.

La môme qui me saoule à m'envoyer des sites à la con pour me prouver par a+b que je suis un putain de cerveau qui s'ignore. C'est après avoir parlé avec un psy, je sais pas trop quoi, qu'elle a eu la révélation sur mon compte. "Nan mais sérieux le gars il exposait ça et plus je l'écoutais et plus c'était toi". Ouais alors en gros les galères que j'ai subi et ma tendence à l'échec, c'est parce que je suis une surdouée. Laisse moi me bidonner avant de t'expliquer niquel les lois de la relativité.

En attendant mal de bide à t'en faire sauter la mâchoire tellement tu sers les dents pour pas sentir la douleur. Des envies de kitsch, pour rire tellement l'envie de chialer se fait pressante. Sans raison aucune, à retourner le problème dans tous les sens histoire de saisir où ça a pu merder pour en arriver à ce point là. Et puis je me regarde et je me dis que je suis à vomir. Alors je détourne les yeux du miroir. Parce que j'ai rien trouvé de mieux à faire et que j'ai toujours aimé les trucs faciles.

Demain est un autre jour. Toujours pire et désagréable.

brooklyn . goodbye london