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WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
26 novembre 2007

kiss + swallow

as

Il est 6h du mat' et je t'emmerde. 20 piges dans la gueule, poupée baisable ect, il en reste que dalle. Les autres on s'en branle, il est déjà trop tard. A s'en chercher la cogne pour crever comme un prince. T'aurais mieux fait de croupir en taule. Mais tu vois, les choses changent mon amour. Tu croyais quand même pas que je t'avais oublié? C'est qu'une histoire de goût, à t'en coller la gerbe les mauvais jours. On a ce qu'on mérite, c'est sans doute pour ça qu'on s'est rencontré. Putain, tant d'années qui reviennent et ça te répulse. D'avoir autant donné pour de la haine en retour. Dis, tu penses qu'on s'en sortira de ce bordel? Genre se regarder dans les yeux sans se sauter à la gorge et voir qui en crève? Parce que va pas claquer que t'es le grand perdant quand on connait tes phrases à deux balles. Tes salopes que tu ramenais devant ma tronche avec ton air "c'est pas ma faute". Je devais plier parce qu'y parait que c'était moi qui t'avais rendu ainsi. Même qu'il fallait me faire sombrer pour que tu puisses enfin revivre. J'étais quoi déjà? Ah ouais, ton pire cauchemar. T'avoir niqué ta prestation sous les feux de la rampe, t'as jamais pu encadrer. C'est vrai, sérieux. Une môme aux épaules frêles, ça passe mieux dans le registre drama queen. Tu voulais juste en bouffer et me laisser sur le côté. Utiliser mes maux pour t'envoyer du beach and sunset pendant que j'aurais fait ce que tu voulais. Et là, tu reviens, avec tes rêves de gloriole dans le falzard. La trique qui te suit en pensant que je vais basculer de la porte sur ton passage. Y jamais été question de nous deux, sauf dans ton petit crâne. Et quand tu chiales ton pardon sur mes vintages, y a rien qui en ressort. Tu m'as aimé autant que je t'ai respecté. On était morts avant d'avoir commencé. Malgré la défonce, y avait pas grand chose à part ta face qui semblait dire "aimez moi". Un jour, tu m'avais même dit que c'était pour ça que tu m'avais interpellé. Parce que j'avais ce regard là. Crois moi, j'invente rien quand je te réponds qu'aujourd'hui, y a si peu de tout ça. Et ton avis, je m'en torche autant que ma série de cuites. Si tu lis ces mots. Tu savais déjà à quoi t'en tenir.

Au téléphone, t'avais cette voix d'innoncence, cette voix qui m'a toujours donné envie de te broyer. Genre celle du gars qui chercher à t'attirer pour mieux t'enculer. Mais t'as jamais eu l'art et la manière des grands et encore moins de tu-sais-qui. Parce qu'on va pas se la jouer, on a toujours su que tu voulais lui ressembler. Mais joue pas au con, et cherche pas à te faire passer pour celui que tu seras jamais. Va pas gober que t'as pris sa place une fois qu'on l'a enterré. Tu resteras toujours celui dont on avait rien à taquer. Le mioche pourri gâté par ces trips d'artiste sous héro même pas foutu d'aligner un trait. On t'a tiré du trou quand les autres te crâchaient à la gueule. Et va pas me sortir que c'était l'inverse. Tu te rappelles ce que je disais de toi. Rien n'a changé. Tu m'as jamais impressionné.

iamx . president

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