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WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
18 octobre 2008

bluebells

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KIRSTEN = LA CLASSE AMERICAINE (sauf quand elle porte un maillot de bain, cela va de soi)

Putain, mais qu'est-ce qu'on peut se faire chier quand Facebook plante n'empêche. Ca va bientôt faire 4min 35sec que j'ai pas fait de quizz, limite ma vie va s'arrêter tu vois...

...Nan en fait c'est pas vrai mais j'aime faire ma VDM, ça me donne l'impression d'exister.

J'en ai fini avec mes humeurs, ce qui est une très bonne nouvelle pour mon entourage qui recommence à respirer tellement ça sent le calme dans les environs. Pourtant ça paraissait bien foutrac aux premiers abords. Genre ma grosse crise d'hystérie qui a bien fait fermer la gueule de tout le monde pendant l'après midi. On s'est regardé, à attendre patiement qui allait finir par bouffer l'autre. On s'est contenté de se balancer quelques amabilités devant un café crème, le sourire sur le bout des lèvres. Du rire foutrement absent, alors qu'avant, on était les reines pour ça. A s'exploser le bide au sol tellement on pouvait se marrer. Je sais pas trop, c'était un truc qu'on qualifiait vaguement d'amitié, jusqu'au jour où ça a fini par bien nous piétiner la tronche à toutes les deux. Elle me regardait, derrière sa paire de lunettes de soleil moche qui sont soi disant tendance, un peu couleur dégueulie qui allait parfaitement avec son teint cireux d'alcoolique. Ca faisait un sacré moment qu'on devait se retrouver là. Qu'elle réclamait de la rencontre pour mettre les choses à plat. Le truc qui te donne envie de te faire sauter la cervelle tellement tu redoutes ce moment là. Celui où ton passé va te sauter violemment à la gorge, et t'étriper si fort que t'es opée pour coller tes dernières volontés sur le papier. Parce que t'as juste rien à lui dire, tandis qu'on cherche la cogne pour une raison que t'ignores. La vie, elle pue. Comme toutes ces putes et ces connards que t'as pu cotoyer durant tes jeunes et innocentes années.

Rester chez toi, et t'enfermer à double tours. Ca ou taper du gros scandale en pleine rue, juste devant ta baraque. Déjà qu'on te prend pour une suicidaire bizaroide dans le voisinage...C'est quand même fabuleux ces réputations de merde qui te collent aux basques. Genre tu galères pas assez à trainer ta misère, faut qu'on t'en rajoute une couche. Je trouve ça assez moche quand même.

J'ai remontée la rue, mon baladeur jaune de quand j'avais huit ans dans les oreilles (ouais j'ai pas d'Ipod, je suis trop rock vintage avec mes cassettes audios du Allman Brothers Band). Sans doute un résidu de ma période dégénéré. Ma vie m'emmerde profondément et ça, c'est très con. Mais fin décembre, swinging London sur fonds de trésors sixities chopés pour que dalle dans de jolies boutiques. A Starbucker dans la rue comme une vraie hollywood porn star à la recherche d'un grand bonhomme brun à la dentition douteuse (est-ce vraiment nécessaire que je m'emmerde à écrire son nom?). J'ai besoin d'aller loin, très loin. Oublier un peu, le temps de quelques jours. Peut-être même y croire à nouveau, s'il n'est pas encore trop tard.

J'ai regardé tranquillement les photos que JL m'a envoyé de Tokyo. Là où la mignonne Scarlett a fait son mémorable karaoké. J'ai trouvé ça beau. Beaucoup plus beau qu'ici. Mais c'est une constante chez moi. S'évader là où on croit apercevoir le bonheur...pour finalement s'en manger plein la gueule. N'importe où, toujours le même problème.

hatcham social . so so happy making

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