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WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
2 juin 2008

freedom ain't what it used to be

planet_mag_fall_2007_001

OH CINDERELLA THEY AREN'T SLUTS LIKE YOU

Fuckin' fuckface fucker. Watching Spun. Ma tête fait mal. J'ai quelques doses de retard. Je bouffe tout ce qui me passe sous la main et j'enfle à vue d'oeil sans me poser de questions. J'embraye sur des vieilles séries 80s avec un air dégoulinant de connerie avant d'effacer pour la millième fois l'email que je veux lui écrire. Je me sens sale, très sale. Mes cheveux sont dégueulasses et ma tenue ressemble à celle d'une vieille toxico paumée dans son squat' du soir au matin. J'ai obtenu de la révélation salace il y a quelques heures et ça me fait putainement rien. Je pensais que j'allais l'ouvrir bien grande et sortir de moi tout ce qui avait besoin de dégager. Mais je suis restée assise à les regarder, que dalle à leur dire. J'étais limite digne. Et ça fait drôle à réaliser.

Que du calme. Léger, léger, léger. Sans passer pour la conne de service...

Et puis des envies d'update toutes les cinq secondes. Cet aprèm je voulais ENCORE arrêter. Je sais pas trop pourquoi. D'humeur changeante, incapable de me fixer. Des choses à dire, et d'autres à garder précieusement pour soi. Je suis terriblement chiante, mais apparemment attachante selon les dires d'une personne définitivement adorable. Ca ne me gène plus tant que ça qu'on me le répète. Même que ça en devient un besoin maladif. Tout ce que j'ai pu entendre durant ma vie, sorte de contre-poids. Que ça foute un coup direct à toute cette merde pour me montrer que ça vaut la peine. Continuer sans se retourner, un peu dans ce genre là. Pas que j'estime que je le mérite ni rien. Mais la route est encore longue, et j'ai pas vraiment de quoi tenir. Juste pour mon bien.

Une fois, on m'a dit que j'étais vraiment trop dark comme fille. Et ça m'avait fait marrer. Surtout que la personne qui m'avait lâché ça était du genre à se lacérer les bras tous les soirs et à tenter suicide sur suicide. Et quand j'y repense, je me demande si vraiment y a de quoi en être fière. Mais aucun sentiment de honte derrière. Parce que j'ai toujours assumé, même dans les pires moments. Pas un putain de trophée qu'on exhibe au-dessus de sa gueule, limite son chemin de croix perso. J'en ai plus rien à foutre. Qu'on vienne me voir en me demandant si c'est vrai que mon ex best friend s'est bouffé quatre ans de taule. Avec les yeux qui étincellent parce que dans le fond, c'est l'envie à pas mal de monde en ce moment d'être une crackhead avec plein d'histoires à te coller la glande aux miches. Parce qu'une fois qu'on est dedans, c'est juste l'horreur pour se casser. Et je souhaite ça à personne. Même pas à mon pire ennemi.

billy corgan . mina loy

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