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WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
22 mai 2008

a taste of honey

theendofyou

"J'aime bien quand tu mets ta chemise à carreaux. Ca me fait penser à Evan Dando".

Teenage Fanclub. What you do to me? Un besoin viscéral de sons 90s dans les oreilles. J'ai jamais aimé autre chose que mes idoles aux cheveux longs. Tout ça qui me manque. Sweet melodies alors que des gouttes de pluie tombe dehors. Lait fraise & cookies, lentement je prends le large. J'ai des idées en vrac dans le crâne. Et puis la crève, avec tout ce que ça implique. Que du glamour, les yeux rouges et la voix cassée. Je ressemble à rien, foutrement rien. On me dit que si pourtant. Jolie jeune femme et tout. Mais mes amis sont polis et je crois qu'ils m'aiment beaucoup. Parce que c'est pas un truc sur lequel faut triturer ma gueule. Genre je pète des câbles toute seule dans mon coin. Mais vraiment pour rien. Je supporte pas les regards  qui se posent sur moi. Vraiment. Tellement pas que les compliments, ça se transforme en douleur. Limite crise de nerfs, à s'en taper la tronche par terre. Et puis la mauvaise humeur qui te suit comme un putain de clébard qui pue. J'y pense sans arrêt. Je fixe ce truc comme si j'avais peur que ça vienne à m'échapper.

J'ai envie de me plonger dans mon lit et de ne plus en sortir. 500 paquets de mouchoirs sous le coude, à regarder le plafond en priant fort le petit Jésus pour que ça me tombe bien sur la gueule. Style le choc qui va me remettre bien mes petites idées en place tellement ça en devient urgent. Je veux aussi qu'on me foute la paix, ou alors qu'on me dise des trucs hypra gentils. Ouais, plus ça en fait. J'ai besoin qu'on me mente. Même si c'est mal, pour mon bien. Des jolies choses "oh mais oui ma fille, tu vas y arriver". Me faire croire à du bonheur cinq minutes. Car je sais que tout est faux, même dans la plus grande sincérité...

J'écoute Johansson. Tout me paraît calme. Au moins un truc de positif posté ici. Je regrette un peu la conversation d'hier tellement ça a pu transpirer l'agressif et le dark. Un passé dont on se décolle avec difficulté. Des moments à s'accrocher alors qu'on a plus la force. Les coups de fil à répétition, à n'importe quel heure du jour et de la nuit. A courir partout et nul part, et ne jamais se laisser tomber. Jamais. Claquer des dents dehors. Attendant le coup de massue à chaque instant. Se dire que c'est la dernière. Presque soulagée des fois. Mais tellement mal quand les regards se croisent à nouveau. Comme une trahison. De la lâcheté plein les yeux. Y a rien de reluisant là-dedans. Pas de quoi te balourder une médaille. De la force au rabais, genre.

Je suis dégueulasse. Ou humaine. A vous de choisir.

Sinon, pour les lecteurs pervers de ce blog, le cul de Paris Hilton:


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