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WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
19 février 2008

pink fairies

004

THERE IS STILL SOMETHING LEFT
BEANEATH THE RIBS IN YOUR CHEST
YOUR JUST IN NEED OF SOME REMINDING
IT AINT ALL ABOUT LOSS AND A LONELINESS

Des jours comme ça où on aimerait se foutre dans son lit, les couvertures qui te remontent bien jusqu'au haut de la gueule, juste parce qu'en ce moment, les journées pourries, t'as envie moyen de les affronter. Aujourd'hui je suis vraiment dans cet état d'esprit. Pourtant y a du soleil et tout mais y a toujours cette histoire qui me bouffe. Les nerfs à plat, maux de tetes en veux-tu en voilà, j'ai l'air d'un zombie qui erre sans but. On s'est encore épinglées au téléphone hier soir. J'ai beaucoup hurlé, elle aussi. Des semaines que ça dure, pour que dalle mais on a jamais été à ça près. J'ai gardé un zen terrible pendant cinq bonnes minutes avant de lui claquer tout ce que j'avais à dire. Putain j'ai jamais autant détesté quelqu'un à cet instant là. Tellement de choses enfouis qui n'attendaient qu'à ressortir. Pourtant on l'a toujours su que ça allait etre difficile. Trop différentes et malgré tout si proches. A la vie à la mort comme on dit. Des fois, je pense vraiment qu'on est pas si différentes que ça. Qu'on a juste voulu le croire, pour pas se rendre à l'évidence qu'il y avait effectivement un truc qui clochait. Parce que toutes les deux, on s'en ai tellement pris dans la tronche qu'on a pas voulu remettre ça. Instinct de préservation ou appelez ça comme vous voulez. C'était la trouille qui nous guidait. Je regrette pas pourtant, mais je sais pas, ça sent la fin. Et meme si on veut pas l'admettre, on a fait notre temps. J'attends pas grand chose, juste que ça se calme. Qu'on se dise aurevoir proprement, en évitant soigneusement nos éternelles "craches dans ta gueule". Pas de musique de fond, comme dans un film bubble gum à chier. Se tailler et puis basta. Oublier peut-être mais pas trop, parce qu'il n'y a pas eu que du noir. Des bons moments qui reviennent, nous deux affalées sur le canapé, à fumer des clopes tout en regardant des vieux polaroids datant de la grande époque. Et je me sens perdue, une page qui se tourne et ça m'angoisse. Mes repères qui se barrent sans que je puisse rien y faire. Elle était un peu mon dernier lien avec tout ça. Et comme les autres, je la laisse filer. Pour mon bien, évacuer toute cette douleur une dernière fois. Même si ça me coûte, je préfère ça. Se laisser tomber pour mieux se relever. Ailleurs. Raquer le long des murs, avec ce regard vide qui te suit. Rester foutrement calme, dans n'importe quel circonstance. C'est pas si mal quand on y pense. Mais est-ce que tu tiendras suffisament longtemps?

Je regarde My so-called life pour la millième fois. En passe de devenir ma série culte. Je crois que je suis une fille profondément 90s, qui a trop écouté Buffalo Tom dans ses jeunes années. Les cheveux longs et les chemises à carreaux, ça me connait. Et je ne m'en plains pas. J'ai toujours eu un avis dégueulasse en matière musique et films. Pas un truc éclatant, qui pue le glam à 30 km à la ronde. J'aurai aimé être une sorte de Rayanne Graff, grande gueule stylée american freak. Y parait que je l'étais. C'est sans doute pour ça que tout le monde me fuyait. Je suis loin d'être branchée, mais c'est en passe de le devenir comme s'amuse à le dire ma petite Maxine. Mais si c'était le cas, ce serait juste une blague qui tournerait mal. Rien que d'y penser, ça m'angoisse. Déjà que j'ai un mal de chien à pioncer correctement. Des nuits entières que je dors pas. Impossible de fermer l'oeil, même pour quelques secondes. Pourtant j'en ai besoin. Mais même ça apparement, je peux pas le décider. Sans véritable raison. Je me console en me disant qu'il y a toujours une fin à tout. Mais une fin qui se fait vraiment trop désirer à mon goût...

the drones . jezebel

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