outta my head

Aujourd'hui je vire bien. Léger et classieux, sirop bubble gum à portée de main. Quelques rayons de soleil et les Libertines au loin. Journée toute douce, à trainer en pyj un peu partout dans la maison. Regarder des tonnes de films et tripper au calme sur mon nouveau joyau -UN VINYL LED ZEPPELIN EDITION ORIGINALE USA 1975-. Je pense que je vais me remettre à écrire aussi. Un truc sérieux, qui ressemble bien à quelque chose. Essayer de m'y tenir pour une fois même si ça rime à que dalle. Me prouver à moi-même que je peux le faire. Peut-être me rétamer encore une fois, à en avoir le sang qui gicle. Sans doute qu'il ne me reste plus que ça pour que je m'y accroche autant. But i'm a loser baby, et partout où je passe, on me le fait sentir. Pourtant y en a certains qui m'attendent sous un autre format, des cinglés à mon avis. Mais j'ai pas envie de les décevoir. Pas eux, parce que je peux pas leur faire ça. C'est vrai que l'ambition ne me bouffe pas, les home movies c'est bien pour les autres. Je perds mon temps mais je m'en branle parce que le temps manque toujours, quoi qu'on fasse. J'ai arrêté de rêver en grand. Pour un résultat aussi merdique je ferai mieux de rester à l'arrière. Sans prétention, oublier deux secondes. Les belles paroles et les promesses en l'air. Mais je peux pas. Quand je regarde les années passées et celles qui vont arriver. Je peux pas me permettre de tout gâcher parce que ma gueule a trop souffert. Me dire que c'est joué d'avance alors que je ne me suis même pas avancée. Croire en tout sauf en moi. Ma force et ma faiblesse. Ca dépend de quel côté on se pose mais les deux arguments se tiennent. Reste juste à savoir lequel adopter. Du respect ou se broyer.

Je l'ai tellement dit que j'ai l'impression d'être un disque rayé. Mais je crois qu'on ne se le dit jamais assez.

led zeppelin . houses of the holy