Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
WUNDERKIND. [ _ i used to do drugs but don't tell anyone or it will ruin my image]
18 novembre 2007

nowhere fast.

6546544645

FALLING SLOWLY. A part ça je sais pas quoi dire. Je crois que les mots me manquent toujours en temps de crise. Tu sais, les mots qui rassurent. Ils sont jamais là. Parce que je sais pas faire ça. Comme Nat me dit souvent "Comment tu veux aider quand toi même t'es dans le cirage". C'est vrai. Comment être présent quand tout se casse la gueule autour de toi. Tu vois? Nan je crois pas. Et ce qui s'assimile à de l'égoisme n'est juste qu'un cache misère pour dissimuler le malaise. Que c'est juste au dessus de tes forces de tenir pour deux, ou trois, ou autant que tu veux. Et c'est pas du concours à celui qui a plus de peine pour que l'autre soit au rendez-vous quand il le souhaite. Parce que les jugements de valeurs dans ces cas là, c'est juste bas. Tirer la couverture sur soi et pas aller s'emmerder à penser cinq minutes. Je crois que des fois, j'ai plus envie de prendre le temps. Quand t'arrives pas à être présent pour toi, lors comment tu veux gérer ceux que t'aiment? "Parce que ouais, mine de rien, tu l'aimes. Même si depuis le début, tu le sens que cette histoire ça t'échappe. Et ca te casse en deux de voir que tu peux pas être présente. Derrière tes beaux sourires qui disent que tout va bien. C'est dans ces cas là que ça te saute à la tronche et que tu réalises que c'est que de la parlote histoire de garder la face dans la vie de tous les jours". Ouais, tout ça, c'est ce que je ressens aujourd'hui. Même si je le vois depuis le début que je déconne à plein tube. Parce que ça fait trois ans que je peux plus faire autrement. J'aurais voulu que tu me connaisses quand tout allait bien. Même si j'y pense, tout allait déjà mal à cette époque là. Mais au moins on aurait ri. Sans se soucier du lendemain. C'était moche mais t'aurais compris. C'est peut-être ça mon erreur. Pas te faire confiance. Comme si tu pouvais pas assimiler mon passé sans te casser en courant. Les regards, les jugements, c'est ma trouille perso. Un truc dont je peux pas me décoller. Et comme les autres, t'en as fais les frais. Certains ont les couilles de rester, d'autres se sont barrer. Et je peux pas leur en vouloir au final. Tu ne me connais pas, c'est vrai. Mais qui me connait vraiment, hein? Ceux qui l'ont prétendu se sont lamentablement broyés les dents. Parce que derrière ma gueule lisse, c'est que du bordel. Et quand je te vois dans la merde, j'ai plus envie de m'étendre sur les dégâts. Je veux plus ressasser les choses parce que ça mène à rien. Alors des fois, je laisse échapper des choses qui blessent. Parce que j'arrive pas à gérer comme je le souhaite. On me rejette sans cesse cette image de mioche infaillible qui cherche la cogne auprès de mecs qui pourraient la rendre inexistante. Comme si je devais porter le monde parce que je gueule plus fort que la majorité des gens. Et tu vois, j'en peux plus. J'en peux plus qu'on puisse pas penser que ouais, parfois, je m'effondre. Et à tes yeux c'est sans doute rien mais quand je me regarde dans la glace, ça me bouffe. Alors ça éclabousse, malgré mes efforts pour le garder. Ca éclabousse et ça te fait chier. Et je peux rien dire d'autre à part que je suis désolée. Parce que j'ai peu à offrir. Alors que toi, on dirait que tu voudrais tout me donner. Et c'est vrai qu'au change, t'es la grande perdante. Mais j'ai pas de solution miracle. Rien, que dalle. Je sais pas si j'en aurais une un jour. Possible. Mais il sera trop tard.

echo and the bunnymen . do it clean

Commentaires
Archives